Tous ces oiseaux qui sous la Nuit obscure
D’un triste vol se plaignent lentement
Ne sont témoins du doux commencement
De mon amour sainte, loyale et pure.
Les clairs ruisseaux, les bois et la verdure
Des prés fleuris d’un beau bigarrement
Sont seuls témoins du bien et du tourment
Que pour aimer également j’endure.
La Nuit n’eût su dans son sein recéler
Mon feu luisant, qui peut étinceler
Parmi les Cieux, aux Enfers, et sous l’onde.
Mon Amour passe au travers de la Nuit,
Et plein d’un feu qui bluettant s’enfuit,
Aide au soleil à redorer le monde.
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(Tоuriste)
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