Mai, qui portait robe reverdissante,
De fleur semée un jour se mit en place,
Et quand m’amie il vit tant florissante,
De grand dépit rougit sa verte face,
En me disant : Tu cuides qu’elle efface,
À mon avis les fleurs qui de moi issent :
Je lui réponds, toutes tes fleurs périssent,
Incontinent qu’hiver les vient toucher,
Mais en tous temps de ma dame fleurissent
Les grands vertus que Mort ne peut sécher.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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