Rimbaud(1854-1891) D’autrеs pоèmеs :Lе lоup сriаit sоus lеs fеuillеs... Qu’еst-се pоur nоus, mоn сœur... Αu Саbаrеt-Vеrt, сinq hеurеs du sоir оu еncоrе :Ρlаtеs-bаndеs d’аmаrаntеs јusqu’à...
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RimbaudIlluminations, 1874
Devant une neige un Être de Beauté de haute taille. Des sifflements de mort et des cercles de musique sourde font monter, s’élargir et trembler comme un spectre ce corps adoré ; des blessures écarlates et noires éclatent dans les chairs superbes. Les couleurs propres de la vie se foncent, dansent, et se dégagent autour de la Vision, sur le chantier. Et les frissons s’élèvent et grondent, et la saveur forcenée de ces effets se chargeant avec les sifflements mortels et les rauques musiques que le monde, loin derrière nous, lance sur notre mère de beauté, — elle recule, elle se dresse. Oh ! nos os sont revêtus d’un nouveau corps amoureux.
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Ô la face cendrée, l’écusson de crin, les bras de cristal ! le canon sur lequel je dois m’abattre à travers la mêlée des arbres et de l’air léger !
Commentaire (s)Déposé par et tu vates eris le 1er février 2013 à 20h31s’il vous plait pourriez vous me dire en quoi ce poème est-il une allégorie de la beauté telle que Rimbaud l’appelle dans ses voeux? Déposé par Christian le 2 février 2013 à 09h58Je ne sais trop.
Déposé par et tu vates eris le 3 février 2013 à 22h19Merci beaucoup monsieur Christian de m’avoir aidé dans votre immense générosité et immense modestie.
Déposé par Christian le 5 février 2013 à 19h00Personnellement j’aime beaucoup qu’on me critique, qu’on me conseille, qu’on me relève mes erreurs, qu’on se moque de moi même (moins, j’avoue...) et mon premier réflexe est de penser que tout le monde est ainsi. Hélas, je rencontre peu de telles gens, en tous cas dès qu’on touche à la langue, à la littérature !...
Déposé par le 28 février 2013 à 12h37Brisons-là Déposé par Cochonfucius le 11 juin 2014 à 11h57Ange étrange
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