Las, je me plains de mille et mille et mille
Soupirs, qu’en vain des flancs je vais tirant,
Heureusement mon plaisir martirant
Au fond d’une eau qui de mes pleurs distille.
Puis je me plains d’un portrait inutile,
Ombre du vrai que je suis adorant,
Et de ces yeux qui me vont dévorant,
Le cœur brûlé d’une flamme gentille.
Mais parsus tout je me plains d’un penser,
Qui trop souvent dans mon cœur fait passer
Le souvenir d’une beauté cruelle,
Et d’un regret qui me pâlit si blanc,
Que je n’ai plus en mes veines de sang,
Aux nerfs de force, en mes os de moëlle.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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