Ma douce Hélène, non, mais bien ma douce haleine,
Qui froide rafraîchis la chaleur de mon cœur,
Je prends de ta vertu connaissance et vigueur,
Et ton œil, comme il veut, à son plaisir me mène.
Heureux celui qui souffre une amoureuse peine
Pour un nom si fatal : heureuse la douleur,
Bienheureux le tourment, qui vient pour la valeur
Des yeux, non pas des yeux, mais des flammes d’Hélène.
Nom, malheur des Troyens, sujet de mon souci,
Ma sage Pénélope, et mon Hélène aussi,
Qui d’un soin amoureux tout le cœur m’enveloppe :
Nom, qui m’a jusqu’au ciel de la terre enlevé,
Qui eût jamais pensé que j’eusse retrouvé
En une même Hélène une autre Pénélope ?
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Mon florilège
(Tоuriste)
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