Toujours pour mon sujet il faut que je vous aie :
Je meurs sans regarder vos deux Astres jumeaux,
Vos yeux, mes deux Soleils, qui m’éclairent si beaux,
Qu’à trouver autre jour autre part je n’essaye.
Le chant du Rossignol m’est le chant d’une Orfraie,
Roses me sont Chardons, de l’ancre les ruisseaux,
La Vigne mariée à l’entour des Ormeaux,
Et le Printemps sans vous m’est une dure plaie.
Mon plaisir en ce mois c’est de voir les Colons
S’emboucher bec à bec de baisers doux et longs,
Dès l’aube jusqu’au soir que le Soleil se plonge.
Ô bienheureux Pigeons, vrai germe Cyprien,
Vous avez par nature et par effet le bien
Que je n’ose espérer tant seulement en songe.
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(Tоuriste)
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