J’allais au Luxembourg rêver, ô temps lointain, Dès l’aurore, et j’étais moi-même le matin. Les nids dialoguaient tout bas, et les allées Désertes étaient d’ombre et de soleil mêlées ; [...]
Les champs n’étaient point noirs, les cieux n’étaient pas mornes ; Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes Sur la terre étendu, L’air était plein d’encens et les prés de verdures [...]
L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant ; Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entr’ouverte, On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.
Le couchant flamboyait à travers les bruines Comme le fronton d’or d’un vieux temple en ruines. L’arbre avait un frisson. La mer au loin semblait, en ondes recourbée, Une colonne torse en marbre vert, tombée [...]
certes en plus d’un bon poète, bon père, bon grand-père, bon patriote, bon croyant en somme: travail, famille, patrie...quant à l’époux...hum hum plutôt volage...
André Gide n’est pas un illustre inconnu !!! Prix Nobel 1947 quand même ! Certes il est plus connu par ses romans que par ses poèmes mais enfin ..... il devait avoir quelques compétences en la matière
Ps sur ce même site ont peut lire de poèmes de Gide