Le sais-tu encore,
Ô ma Licorne ?
Une nuit merveilleuse,
Au fond des grands bois,
C’est moi qui t’ai prise ;
J’étais farouche comme toi.
Sans uae flèche, sans un dard,
D’un seul regard
De mes yeux d’enfant,
Je t’ai soumise ;
Et tu vins, douce comme un faon,
Dans l’herbe t’étendre,
À mes pieds blancs ;
Comme mon ombre.
Seule, une vierge pouvait te prendre.
À présent, tu reposes,
Ô ma Licorne,
En ce petit jardin,
Que j’ai clos de mes mains
D’une haie de roses,
Et qu’enveloppe l’Éden sans bornes.
Et j’enlace mes bras
Autour de ton cou,
Ma douce bête, pleine de grâce,
Et pose ma tête contre ta tête,
Pour que ma voix ne te trouble pas.
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(Tоuriste)
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