J’ai mille oiseaux de mer d’un gris pâle,
Qui nichent au haut de ma belle âme,
Ils en emplissent les tristes salles
De rythmes pris aux plus fines lames....
Or, ils salissent tout de charognes,
Et aussi de coraux, de coquilles ;
Puis volent en ronds fous, et se cognent
À mes probes lambris de famille.....
Oiseaux pâles, oiseaux des sillages !
Quand la fiancée ouvrira la porte,
Faites un collier des coquillages
Et que l’odeur de charogn’s soit forte !....
Qu’Elle dise : « Cette âme est bien forte
Pour mon petit nez.... — je me r’habille.
Mais ce beau collier ? hein, je l’emporte ?
Il ne lui sert de rien, pauvre fille.... »
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