Les cloches dans le ciel ont assez de nuances
En pleurant les décès, pour chanter les naissances ;
Les cloches, ce mobile et divin truchement,
Versant comme des pleurs sur un enterrement,
Effeuillant comme des bouquets sur les baptêmes.
— Urnes de lilas blancs ! — Urnes de chrysanthèmes ! —
Tantôt on y perçoit les bruits d’un corbillard
Qui s’en irait dans la banlieue et le brouillard ;
Puis, à d’autres moments, oscillant en mesure
Sous les nuages blancs en rideaux de guipure,
Les cloches, dorlotant les cœurs d’enfants nouveaux
Ont le balancement musical des berceaux !
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(Tоuriste)
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