Bienheureux fut le jour, où mon âme sujette
Rendit obéissance à ta douce rigueur,
Quand d’un trait de ton œil tu me perças le cœur,
Qui ne veut endurer qu’un autre lui en jette.
La Raison pour néant au chef fit sa retraite,
Et se mit au donjon, comme au lieu le plus sur :
D’espérance assaillie, et prise de douceur,
Rendit ma liberté, qu’en vain je re-souhaite.
Le Ciel le veut ainsi, qui pour mieux offenser
Mon cœur, le baille en garde à la foi du Penser :
Lequel trahit mon camp, déloyal sentinelle,
Ouvrant l’huis du rempart aux soudards des Amours.
J’aurai toujours en l’âme une guerre éternelle :
Mes pensers et mon cœur me trahissent toujours.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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