Dessus l’autel d’Amour planté sur votre table
Vous me fîtes serment, et je le fis aussi,
Que d’un cœur mutuel à s’aimer endurci
Notre amitié promise irait inviolable.
Je vous jurai ma foi, vous fîtes le semblable.
Mais votre cruauté, qui des Dieux n’a souci,
Me promettait de bouche, et me trompait ainsi :
Cependant votre esprit demeurait immuable.
Ô jurement fardé sous l’espèce d’un Bien !
Ô perjurable autel ! ta Déité n’est rien.
Ô parole d’amour non jamais assurée !
J’ai pratiqué par vous le Proverbe des vieux :
Jamais des amoureux la parole jurée
N’entra (pour les punir) aux oreilles des Dieux.
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(Tоuriste)
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