Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,
Mes plus douces pensées,
Celles que je te dis, celles aussi
Qui demeurent imprécisées
Et trop profondes pour les dire.
Je dédie à tes pleurs, à ton sourire,
À toute ton âme, mon âme,
Avec ses pleurs et ses sourires
Et son baiser.
Vois-tu, l’aurore blanchit le sol, couleur de lie ;
Des liens d’ombre semblent glisser
Et s’en aller, avec mélancolie ;
L’eau des étangs s’écoule et tamise son bruit,
L’herbe rayonne et les corolles se déplient,
Et les bois d’or s’affranchissent de toute nuit.
Oh ! dis, pouvoir un jour,
Entrer ainsi dans la pleine lumière ;
Oh ! dis, pouvoir un jour
Avec des cris vainqueurs et de hautes prières,
Sans plus aucun voile sur nous,
Sans plus aucun mystère en nous,
Oh ! dis, pouvoir, un jour,
Entrer à deux dans le lucide amour !...
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(Tоuriste)
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