Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 11 juin 2016 à 18h17
Ange de combat
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Ni le regard de Lilith enragée,
Ni des Enfers le redoutable dieu,
Ni le cloporte en son humide iieu
(Petit seigneur des forêts ombragées),
Ni la sirène en princesse changée,
Ni la Gorgone aux dommageables yeux,
Ni le Titan qui menaçait les cieux,
Ni, par Achille, une amitié vengée,
Ni,de Calvin, les bûchers vertueux,
Ni, du vizir, les complots tortueux,
Ni le requin chassant au fond des ondes,
Ne sont sujets que je veux délaisser ;
Ensemble j’ai leurs jolis noms tressés
En un sonnet, pour amuser le monde.
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Déposé par Cochonfucius le 3 mars 2018 à 12h51
Ève et Lilith réconciliées
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De jalousie n’étant plus enragées,
Ève et Lilith font ce qui plaît aux dieux ;
Elles vont vivre en un modeste lieu,
Petit village et sa place ombragée.
Car leur colère en douceur est changée,
Qu’avec plaisir je trouve dans leurs yeux ;
Cette fureur qui menaçait les cieux,
N’en parlons plus, l’affaire est arrangée.
Leur langage est devenu vertueux,
Leur bel esprit n’est plus si tortueux,
Claire leur âme, et pure comme l’onde.
Le vieil Adam peut-il les délaisser ?
Ensemble il a leurs jolis noms tressés
En un sonnet, pour embellir ce monde.
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Déposé par Lucifer le 3 mars 2018 à 13h38
Il a beaucoup d’humour notre Cochonfucius . .
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Déposé par Ishtar le 3 mars 2018 à 14h39
Permanence
Lilith bien avant sa fuite fatale
Jaugea le reflet d’Ève au blanc sourire
Et elle se prit d’1 démon fou rire
Pour ces vils dieux de fureur mentale____
Qui s’amusent des humains . .
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Déposé par Cochonfucius le 14 avril 2020 à 11h55
Lilith au couvent
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En ce lieu clos ma vie est encagée,
Je suis Lilith, jadis proche de Dieu ;
Je dois rester en cet austère lieu,
J’aime le cloître et la cour ombragée.
Adam, ta chair en poussière est changée,
Je t’ai donné les larmes de mes yeux ;
Sombre est la terre, et déserts sont les cieux,
Du charpentier la vigne est vendangée.
Nulle chaleur en mon coeur vertueux,
Nulle folie, nul démon tortueux,
Nul ne voit plus ma chevelure blonde.
J’aimais un homme, et je l’ai délaissé,
Pour lui seront ces quelques mots tressés
En ce couvent fort éloigné du monde.
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Déposé par Curare- le 14 avril 2020 à 17h56
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’Oui, plus que toi l’absence est douce aux cœurs fidèles :
Du temps qui nous effeuille elle amortit les ailes ;
Son voile a protégé l’ingrat qu’on veut chérir :
On ose aimer encore, on ne veut plus mourir.’___
Marceline (Dеsbоrdеs-Vаlmоrе) -
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