Douce virginité, nourrice d’innocence,
Mignonne du haut Dieu, trésorière des cieux,
Qui portas le laurier pris du victorieux
Et l’habillement blanc, marque de continence.
Ceux qui sont guerdonnez de ta grand récompense,
Compagnons de l’agneau, le suivent en tous lieux,
Ô parfaite vertu, ô trésor précieux,
Qui rapportes le cent de ton humble semence.
Bienheureux sont ceux-là qui, forçant leurs désirs,
Quittent joyeusement du monde les plaisirs,
Pour avoir des vertus de celui qui les donne :
Leurs lampes brûleront d’un feu continuel,
Attendant le retour de l’époux éternel,
Recevant pour loyer une riche couronne.
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(Tоuriste)
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