Qu’est devenu cet heureux temps
Où le chant des oiseaux, les fleurs d’une prairie,
Et le soin de ma bergerie
Me donnaient de si doux moments ?
Cet heureux temps n’est plus, et je ne sais quel trouble
Fait que tous les plaisirs sont pour moi sans douceur.
J’ignore ce qui met ce trouble dans mon cœur,
Mais auprès d’Iris il redouble.
Commentaire (s)
Déposé par Jadis le 23 mars 2020 à 10h52
Manque pas d’air
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Depuis mon antre, impénitent,
Je nargue les virus comme les bactéries
Et confie aux intempéries
Les pages de mon testament.
De fort bon appétit, je savoure un gras double
Que j’honore, serein, d’un rot de connaisseur ;
Et, le cul bien calé au fond de mon bunker,
Je biberonne mon chiroubles.