Hic est quem legis ille, quem requiris,
Toto notus in orbe Martialis
Argutis epigrammaton libellis:
Cui, lector studiose, quod dedisti
Viventi decus atque sentienti,
Rari post cineres habent poetae.
MARTIAL, I, 1.
Le voilà cet auteur qui sait pincer et rire,
Que tu lis, que tu veux relire,
Ce Martial, connu dans l’univers
Par le sel piquant de ses vers.
D’un tel succès qu’il apprécie,
Il s’applaudit sous un double rapport,
Puisqu’il jouit pendant sa vie
D’une faveur que tout poète envie
Et qu’il obtient à peine après sa mort.
Les Épigrammes de Martial traduites en vers français, 1841
Commentaire (s)
Déposé par Xian le 22 mars 2024 à 19h32
« Le voici celui que tu lis, relis, relies,
celui dont tu quêtes les écrits,
ce Martial uni-
versellement connu pour tant de piques
épigrammatiques,
ce Martial (lettré lecteur) à qui
de son vivant même (merci) tu offris
un renom que n’auront acquis
que posthumément,
et rarement,
peu de poètes. »