Celle clarté mouvante sans ombrage,
Qui m’éclaircit en mes ténébreux jours,
De sa lueur éblouit l’œil volage
À l’inconstant, pour ne voir mes séjours :
Car, me voyant, m’eût consommé toujours
Par les erreurs de son errante flèche.
Par quoi l’esprit, qui désir chaste cherche,
En lieu de mort a eu nouvelle vie,
Faillant aux yeux — dont le corps souffrant sèche —
De mes plaisirs la mémoire ravie.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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