Je ne suis pas un seigneur florentin
Ayant pour gîte un palais magnifique ;
J’ai mon abri, auprès d’un barde elfique,
Dans une auberge, en plein Quartier Latin.
Point n’ai choisi les castels angevins,
Ni l’Acropole en son décor attique ;
Car, de ce barde, est l’âme poétique,
Et j’en apprends le chant noble et divin.
J’installerai, plus tard, une guérite
En son jardn, fleuri de marguerites,
Pour écouter quelques merles siffleurs.
Si leur langage aux humains semble étrange,
Je sais qu’il dit du printemps la louange :
Je l’entendrai, buvant parmi les fleurs.
Déposé par Cochonfucius le 5 décembre 2017 à 11h52
Réaction en chêne
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Dans le grand parc d’un pape florentin,
Nous pouvions voir un chêne magnifique ;
Il abritait des réunions elfiques,
J’ai lu cela dans un texte latin.
Le doux nectar du vignoble angevin
Donne au pontife un talent prophétique ;
Mais, s’éloignant des livres poétiques,
Il veut se faire alchimiste et devin.
Sous le grand chêne, il accomplit un rite
Sur un métal dont les noyaux s’effritent,
Dont se dégage une immense chaleur.
Ce phénomène à l’arbre semble étrange :
Dieu sait en quoi les atomes se changent !
La peste soit des papes bricoleurs.