Quand nous aurons suivi les désirs qui nous mènent,
Connaîtrons-nous, un jour, la fin de notre peine ?
Au bout des routes sans amour, comme ils sont loin,
Les bonheurs fabuleux dont notre âme a besoin !
Pays de Canaan, promis aux cœurs avides,
Vers toi nos seuls désirs nous ont servi de guides.
L’espoir toujours plus lourd et plus morne qu’avant,
Nous parcourons en vain des chemins décevants,
Sans fraîcheur pour nos fronts, sans pitié pour nos lèvres,
Et sans la source vive où s’éteindraient nos fièvres.
Mais nos désirs marchent devant, impérieux,
Et nous allons, pauvres troupeaux, fermant les yeux.
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