Sur la ville endormie et sa paisible rue,
L’odeur des prés fauchés dans la campagne, au loin,
L’odeur nocturne, dont toute l’ombre est émue,
M’enveloppe et pénètre en moi, me grise au point
Que je ne puis dormir et reste dans l’attente
De je ne sais quel mal dont mon âme a besoin,
Car ce soir est trop doux et la douleur me tente.
Je désire la vie éparse en ce moment
Où tant de joies et tant de plaintes ignorées
Se mêlèrent au souffle égal et pur du vent
Qui vient mourir ici aux rideaux des croisées.
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(Tоuriste)
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