Le bruit des arbres se confond avec la mer
Dans un même éternel et reposant murmure,
D’un même mouvement s’inclinent les ramures
Et les voiles glissant vers l’horizon désert.
Le soir descend, alors que monte la marée.
L’odeur des bois se mêle à l’odeur des varechs,
Et sur les rochers nus et sur le sable sec
Passe le souffle froid de la nuit désirée.
La mer nous bercera lorsque nous dormirons
Au son confus et doux des vagues sur les plages,
Et le vent imprégné de sel et de feuillages,
Le vent, en s’apaisant, caressera nos fronts.
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