Lautréamont(1846-1870) D’autrеs pоèmеs :Ιl у еn а qui éсrivеnt pоur rесhеrсhеr lеs аpplаudissеmеnts humаins... J’étаblirаi dаns quеlquеs lignеs соmmеnt Μаldоrоr... Lесtеur, с’еst pеut-êtrе lа hаinе quе tu vеuх quе ј’invоquе... Ρlût аu сiеl quе lе lесtеur... Lеs mаgаsins dе lа ruе Viviеnnе... Αvаnt d’еntrеr еn mаtièrе, је trоuvе stupidе... Vоus, dоnt lе саlmе еnviаblе... оu еncоrе :Quаnd unе fеmmе, à lа vоiх dе sоprаnо... Οn dоit lаissеr pоussеr sеs оnglеs pеndаnt quinzе јоurs... Сhаquе nuit, à l’hеurе оù lе sоmmеil... Lе frèrе dе lа sаngsuе mаrсhаit à pаs lеnts dаns lа fоrêt... L’аnéаntissеmеnt intеrmittеnt dеs fасultés humаinеs...
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Lautréamont![]()
Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes. Les premiers principes doivent être hors de discussion. J’accepte Euripide et Sophocle ; mais je n’accepte pas Eschyle. Ne faites pas preuve de manque des convenances les plus élémentaires et de mauvais goût envers le créateur. Repoussez l’incrédulité : vous me ferez plaisir. Il n’existe pas deux genres de poésies ; il n’en est qu’une. Il existe une convention peu tacite entre l’auteur et le lecteur, par laquelle le premier s’intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C’est le poète qui console l’humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. Je ne veux pas être flétri de la qualification de poseur. Je ne laisserai pas des Mémoires. La poésie n’est pas la tempête, pas plus que le cyclone. C’est un fleuve majestueux et fertile. Ce n’est qu’en admettant la nuit physiquement, qu’on est parvenu à la faire passer moralement. Ô Nuits d’Young ! vous m’avez causé beaucoup de migraines ! On ne rêve que lorsque l’on dort. Ce sont des mots comme celui de rêve, néant de la vie, passage terrestre, la préposition peut-être, le trépied désordonné, qui ont infiltré dans vos âmes cette poésie moite des langueurs, pareille à de la pourriture. Passer des mots aux idées, il n’y a qu’un pas. Les perturbations, les anxiétés, les dépravations, la mort, les exceptions dans l’ordre physique ou moral, l’esprit de négation, les abrutissements, les hallucinations servies par la volonté, les tourments, la destruction, les renversements, les larmes, les insatiabilités, les asservissements, les imaginations creusantes, les romans, ce qui est inattendu, ce qu’il ne faut pas faire, les singularités chimiques de vautour mystérieux qui guette la charogne de quelque illusion morte, les expériences précoces et avortées, les obscurités à carapace de punaise, la monomanie terrible de l’orgueil, l’inoculation des stupeurs profondes, les oraisons funèbres, les envies, les trahisons, les tyrannies, les impiétés, les irritations, les acrimonies, les incartades agressives, la démence, le spleen, les épouvantements raisonnés, les inquiétudes étranges, que le lecteur préférerait ne pas éprouver, les grimaces, les névroses, les filières sanglantes par lesquelles on fait passer la logique aux abois, les exagérations, l’absence de sincérité, les scies, les platitudes, le sombre, le lugubre, les enfantements pires que les meurtres, les passions, le clan des romanciers de cours d’assises, les tragédies, les odes, les mélodrames, les extrêmes présentés à perpétuité, la raison impunément sifflée, les odeurs de poule mouillée, les affadissements, les grenouilles, les poulpes, les requins, le simoun des déserts, ce qui est somnambule, louche, nocturne, somnifère, noctambule, visqueux, phoque parlant, équivoque, poitrinaire, spasmodique, aphrodisiaque, anémique, borgne, hermaphrodite, bâtard, albinos, pédéraste, phénomène d’aquarium et femme à barbe, les heures soûles du découragement taciturne, les fantaisies, les âcretés, les monstres, les syllogismes démoralisateurs, les ordures, ce qui ne réfléchit pas comme l’enfant, la désolation, ce mancenillier intellectuel, les chancres parfumés, les cuisses aux camélias, la culpabilité d’un écrivain qui roule sur la pente du néant et se méprise lui-même avec des cris joyeux, les remords, les hypocrisies, les perspectives vagues qui vous broient dans leurs engrenages imperceptibles, les crachats sérieux sur les axiomes sacrés, la vermine et ses chatouillements insinuants, les préfaces insensées, comme celles de Cromwell, de Mlle de Maupin et de Dumas fils, les caducités, les impuissances, les blasphèmes, les asphyxies, les étouffements, les rages, — devant ces charniers immondes, que je rougis de nommer, il est temps de réagir enfin contre ce qui nous choque et nous courbe si souverainement. [...]
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Mon florilège(Tоuriste) (Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.) Compte lecteurAgoraÉvаluations récеntes☆ ☆ ☆ ☆ ☆Hеrеdiа : Lе Huсhiеr dе Νаzаrеth Μаrbеuf : Αutаnt quе Vаliаnе аvаit dе bеаutés Hаbеrt : «J’ассоmpаrе аu Sоlеil сеs bеаuх sоlеils d’Αmоur...» Hаbеrt : «À l’оmbrе dеs mуrtеs vеrts...» Μаrоt : Du соntеnt еn аmоurs Μаrbеuf : Lе Sеin d’Αmаrаnthе Rоnsаrd : «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...» Rоnsаrd : «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...» Sсudérу : Lа Νуmphе еndоrmiе Durаnt dе lа Βеrgеriе : «Βеаuх уеuх dоnt lа dоuсеur si dоuсеmеnt m’еnivrе...» ☆ ☆ ☆ ☆*** : «Μоn pèrе а fаit fаirе un étаng...» Μilоsz : Lе Соnsоlаtеur Сhéniеr : «Étrаngеr, се tаurеаu, qu’аu sеin dеs mеrs prоfоndеs...» Sаint-Ρоl-Rоuх : L’Épоuvаntаil Μаrbеuf : Αutаnt quе Vаliаnе аvаit dе bеаutés Hаbеrt : «Viеns, mа bеllе Flоrеllе, оù l’оmbrе nоir trеmblоtе...» Riсtus : Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...» Hugо : Се qui sе pаssаit аuх Fеuillаntinеs vеrs 1813 Саrсо : Vеrlаiniеn Rоnsаrd : «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...» Cоmmеntaires récеntsDe Сосhоnfuсius sur «J’аi сеttе nuit gоûté lеs plus dоuсеs dоuсеurs...» (Hаbеrt) De Сосhоnfuсius sur Lе Flаmbеаu vivаnt (Βаudеlаirе) De Μо sur Sur un Μаrbrе brisé (Hеrеdiа) De Αdа еn Hérаldiе sur Sоnnеt dе lа lаnguе (Νоuvеаu) De Сосhоnfuсius sur Μusulmаnеs (Νоuvеаu) De Gаrdеur dе саnаrds sur Ρаul Sсаrrоn De Vinсеnt sur «Si с’еst аimеr, Μаdаmе, еt dе јоur еt dе nuit...» (Rоnsаrd) De Сurаrе- sur Sоnnеt : «Jе sаis un ruissеаu dоnt lе flоt сhаntоnnе...» (Riсtus) De Сurаrе- sur Lе Sеin d’Αmаrаnthе (Μаrbеuf) De Сurаrе- sur «Αllеr еn mаrсhаndisе аuх Ιndеs préсiеusеs...» (Rоnsаrd) De Jеhаn sur «Lоrsquе l’еnfаnt pаrаît...» (Hugо) De V. Hugо sur Lе Gigоt (Ρоnсhоn) De Snоwmаn sur Βаllаdе dеs сélébrités du tеmps јаdis (Βаnvillе) De Εsprit dе сеllе sur Sœur équivоquе (Sеgаlеn) De Сhristiаn sur L’ânе étаit pеtit (Jаmmеs) De Сhristiаn sur Rimbаud De Gаrdiеn dеs оiеs sur Μоn tеstаmеnt (Ρirоn) De Εsprit dе сеllе sur Μаriа Gаrсiа (Βаnvillе) De mаuguеg sur «Ιl plеut sur lа mеr, lеntеmеnt...» (Hаrаuсоurt) De ΜаdаmеСоnnаssе sur «Соmbiеn quе tоn Μаgnу аit lа plumе si bоnnе...» (Du Βеllау) De Vinсеnt sur Féеriе (Vаlérу) Plus de commentaires...Ce sitePrésеntаtionCоntactSоutien![]() |
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