Ô gentil ver qui vas filant la soie,
Et qui te fais de ta riche toison
Autour de toi une belle cloison
Où tu te tiens sans qu’aucun œil te voie,
Puis Papillon tu prends une autre voie
Et vers le Ciel ton antique maison
À ailes d’or en la prime saison,
Va revolant, rempli d’heur et de joie.
J’ai comme toi filé mon Pavillon,
Mais que ne puis-je être fait Papillon
Pour m’envoler au Ciel mon origine
Laissant le corps, et droit me conduisant
Clos et fermé au Pavillon luisant
Là sus en joie en la Tente divine !
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Mon florilège
(Tоuriste)
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