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Déposé par Jadis le 9 juin 2020 à 08h47

(dernière tentative pour apaiser l’antispam, après j’abandonne).

Rectification
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Allons donc, il n’y a pas de breton qui tienne !
Chacun sait aujourd’hui que, dans les temps anciens,
Les hommes et les dieux parlaient tous alsacien
Depuis le Jour de l’An jusqu’à la Saint-Étienne. (1)

L’alsacien a été la langue quotidienne
Des Romains, des Hébreux, voire des Égyptiens ;
Ses accents, bien connus des pythagoriciens,
Ont roulé dix mille ans de l’Indus à Cayenne.

Car c’est en alsacien que s’exprima Vénus
Sortant de la Doller (2), nue du front à l’a***, (3)
Et on le parlera d’ici peu sur Saturne.

Langue des Olympiens, l’alsacien n’est pas mort,
Schisstrack ! (4) En alsacien, e yô, (5) on jure encor,
Malgré les celtisants et autres casse-burnes.


(1) Le 26 décembre, jour férié en Alsace. Que parlaient-ils les cinq jours restants ? Mystère. Peut-être breton.
(2) Rivière du Haut-Rhin, affluent de l’Ill.
(3) La scène a été immortalisée par Botticelli (le coquillage a été recyclé en bénitier pour l’église abbatiale d’Ottmarsheim).
(4) Juron alsacien bien senti.
(5) Expression typique alsacienne, peu traduisible : « c’est sûr », « certes », « parbleu », etc.

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