J’avais passé quinze ans, les premiers de ma vie,
Sans avoir jamais su quel était cet effort
Où le branle du cul fait que l’âme s’endort,
Quand l’homme a dans un con son ardeur assouvie.
Ce n’était pas pourtant qu’une éternelle envie
Ne me fît désirer une si douce mort,
Mais le vit que j’avais n’était pas assez fort
Pour rendre comme il faut une Dame servie.
Je travaille depuis, et de jour, et de nuit,
À regagner ma perte, et le temps qui s’enfuit,
Mais déjà l’Occident menace mes journées...
Ô Dieu ! je vous appelle, aidez à ma vertu :
Pour un acte si doux, allongez mes années
Ou me rendez le temps que je n’ai pas foutu !
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Mon florilège
(Tоuriste)
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