Mallarmé(1842-1898) D’autrеs pоèmеs :Sоnnеt : Ô si сhèrе dе lоin еt prосhе еt blаnсhе, si... Τоmbеаu : Lе nоir rос соurrоuсé quе lа bisе lе rоulе... Sеs purs оnglеs très hаut dédiаnt lеur оnух... Lе viеrgе, lе vivасе еt lе bеl аuјоurd’hui... оu еncоrе :Hоmmаgе : Lе silеnсе déјà funèbrе d’unе mоirе... Hоmmаgе : Τоutе Αurоrе mêmе gоurdе... Sоnnеt : Μаrу, sаns trоp d’аrdеur à lа fоis еnflаmmаnt...
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MallarméPages, 1891 V
Le désespoir en dernier lieu de mon Idée, qui s’accoude à quelque balcon lavé à la colle ou de carton-pâte, regards perdus, traits à l’avance fatigués du néant, c’est que, pas du tout ! après peu de mots au tréteau par elle dédaigné si ne le bat sa seule voltige, immanquablement la voici qui chuchotte dans un ton de sourde angoisse et me tendant le renoncement au vol, agité longtemps, de son caprice « Mais c’est très bien, c’est parfait — à quoi semblez-vous prétendre encore, mon ami ? » puis d’une main vide de l’éventail « Allons-nous en (signifie-t-elle) cependant — on ne s’ennuierait même pas et je craindrais de ne pouvoir rêver autre chose. — L’auteur ou son pareil, ce qu’ils voulaient faire, ils l’ont fait et je défierais qui que ce soit de l’exécuter mieux ou différemment. »
— Que souhaitaient-ils donc accomplir, ô mon âme ? répliquè-je une fois et toujours interloqué ou éludant la responsabilité d’avoir conduit ici une si exquise dame anormale : car ce n’est pas elle, sûr ! s’il y faut voir une âme ou bien notre idée (à savoir la divinité présente à l’esprit de l’homme) qui despotiquement me proposa : « Viens ».
Mais un habituel manque inconsidéré chez moi de prévoyance.
— « Ce qu’ils voulaient faire ? » ne prit-elle pas le soin de prolonger vis-à-vis d’une feinte curiosité « je ne sais pas, mais si, le voilà... » réprimant, ô la pire torture ne pouvoir que trouver très bien et pas même abominer ce au-devant de quoi l’on vint et se fourvoya ! un bâillement, qui est la suprême, presque ingénue et la plus solitaire protestation mais dont le lustre aux mille cris suspend comme un écho l’horreur radieuse et visible,
— « ...Peut-être ceci. »
Elle expliqua et approuva en effet la tentative ordinaire de gens qui avec un talent indiscuté et même de la bravoure si leur inanité était consciente, remplissent mais des éléments de médiocre puisés dans leur spéciale notion du public, le trou magnifique ou l’attente qui, comme une faim, se creuse chaque soir, au moment où brille l’horizon, dans l’humanité, ainsi que l’ouverture de gueule de la Chimère méconnue et frustrée à grand soin par l’agencement social.
Autre chose paraît inexact et en effet que dire ? Il en est de la mentale situation comme des méandres d’un drame et son inextricabilité veut qu’en l’absence là de ce dont il n’y a pas lieu de parler, ou la Vision même, quiconque s’aventure dans un théâtre contemporain et réel soit puni du châtiment de toutes les compromissions ; si c’est un homme de goût, par son incapacité à n’applaudir. Je crois, du reste, pour peu qu’intéressé de rechercher des motifs à la placidité d’un tel personnage, ou Vous, Moi, que le tort initial a consisté à se rendre au spectacle avec son Âme — with Psyché, my soul[*] : qu’est-ce ! si tout s’augmente, selon le banal malentendu d’employer comme par nécessité sa pure faculté de jugement à l’évaluation de choses entrées déjà censément dans l’art ou de seconde main, bref à des œuvres..
La Critique, dans son intégrité, n’est, n’a de valeur, ou n’égale presque la Poésie à qui apporter une noble opération complémentaire, que si elle vise directement et superbement aussi les phénomènes ou l’univers : mais à cause de cela, soit de sa qualité de primordial instinct placé au secret de nos replis (un malaise divin), cède-t-elle à l’attirance du théâtre qui montre seulement une représentation à l’usage de ceux n’ayant point à voir les choses à même ! de la pièce écrite au folio de nature ou du ciel et mimée avec le geste de ses passions, par l’Homme.
À côté de lasses erreurs qui se débattent, voyez ! déjà l’époque apprête telle transformation plausible ; ainsi ce qu’on appela autrefois la critique dramatique ou le feuilleton, qui n’est plus à faire, abandonne très correctement la place au reportage des premiers soirs, télégrammatique ou sans éloquence autre que n’en comporte la fonction de parler au nom d’une unanimité de muets. Ajoutez l’indiscrétion, ici les coulisses, riens de gaze ou de peau attrapés entre les chassis en canevas à la hâte mis pour la répétition (délice d’une multitude où chacun veut être dans le secret de quelque chose ne fût-ce que de la redite perpétuelle) et voilà ce qu’au théâtre peut consacrer la presse de fait-divers. Le paradoxe de l’écrivain supérieur longtemps fut, avec clés fugues ou points d’orgue imaginatifs, se le rappelle-t-on, d’occuper le genre littéraire créateur de quoi la prose relève, ou la Critique, à marquer les fluctuations d’un article d’esprit ou de mode.
Aussi quand ne s’afficha rien, incontestablement, qui valut d’aller d’un pas allègre se jeter dans la gueule du monstre et par ce jeu perdre tout droit à le narguer, soi le seul ridicule ! n’y a-t-il occasion même de proférer quelques mots de coin du feu ; vu que si le vieux secret de nos ardeurs et splendeurs qui s’y tord, sous notre fixité, évoque, par la forme éclairée de l’âtre, l’obsession d’un théâtre encore réduit et minuscule ou lointain, c’est ici gala intime.
Méditatif :
Il est (tisonne-t-on), un art, l’unique ou pur qu’énoncer sera produire : il hurle ses démonstrations par le fait de sa pratique. L’instant qu’en éclaterait le miracle, ajouter que ce fut cela et pas autre chose, même l’infirme, tant il n’admet de lumineuse évidence sinon d’exister. Il consentit à prendre pour matériaux la parole : de celle-ci rien ne reste après l’édification mais il a épuisé jusqu’aux chuchotements. Seul, le sanglot, survivant à toute expression ; ou ce suspens devenu la larme sublimée de nos yeux.
Les flammes de l’été, hélas et d’autres ![**] Civilisation qui veux des théâtres, tu ne sais, à défaut d’un art y officiant, les construire[***], si bien que comme l’effroyable langue du silence gardé le feu se darde et s’exagère puis change en une cendre tragique la badauderie des villes ; tout (à cette heure de clôture) communique la désuétude de la scène. Nos prochains fastes publics ou un fastidieux anniversaire s’il n’exulte par quelque démonstration comme de modernes Jeux ! ainsi que toujours se produiront sans allusion à un embrasement idéal, que les couleurs patriotiques aux étages claquetant dans la brise d’insignifiance.
L’occasion de rien dire n’a surgi et je n’allègue, pour la vacuité de cette étude dernière ou de toutes, plaintes discrètes ! l’année nulle : mais plutôt le défaut préalable de coup d’œil apporté à l’entreprise de sa besogne par le littérateur oublieux qu’entre lui et l’époque existe une incompatibilité. « Allez-vous au théâtre ? — Non, presque jamais » : à mon interrogation cette réponse, par quiconque, de race, singulier, artiste choie sa chimère hors des vulgarités et se suffit, femme ou homme du monde, avec l’instinctif bouquet de son âme à nu dans un intérieur. « Au reste, moi, non plus ! » aurais-je pu intervenir si la plupart du temps mon désintéressement ici ne le criait à travers les lignes jusqu’au blanc final.
Alors pourquoi..
Pourquoi ! autrement qu’à l’instigation du pas réductible démon de la Perversité que je promulgue ainsi « faire ce qu’il ne faut, sans avantage exprès à tirer, que la gêne vis-à-vis de choses (à quoi l’on est par nature étranger) de feindre y porter un jugement : alors que le joint dans l’appréciation échappe et qu’empêché une pudeur l’exposition à faux jour de suprêmes et intempestifs principes. » Risquer, dans des efforts vers une gratuite médiocrité, de ne jamais qu’y faillir, rien n’obligeant du reste à cette contradiction que le charme peut-être inconnu en littérature d’éteindre strictement une à une toute vue qui éclaterait avec pureté, ainsi que de raturer jusqu’à de certains mots dont la seule hantise continue chez moi la survivance d’un cœur, et que c’est en conséquence une vilenie de servir mal à propos. Le sot bavarde sans rien dire, mais ainsi pêcher à l’exclusion d’un goût notoire pour la prolixité et précisément afin de ne pas exprimer quelque chose, représente un cas spécial, qui aura été le mien : il vaut que je m’exhibe (avant de cesser) en l’exception de ce ridicule, comme un pitre monologuiste des cafés-concerts où le feuillage nous sert une halte entre le Théâtre et la Nature, ces deux termes distincts et superbes de l’antinomie proposée à une Critique.
J’aurais aimé, avec l’injonction de circonstances, mieux que finir oisivement, ici noter quelques traits fondamentaux.
Le ballet ne donna que peu : c’est le genre imaginatif. Quand s’isole pour le regard un signe de l’éparse beauté générale, fleur, onde, nuée et bijou, etc., si chez nous le moyen exclusif de le savoir consiste à en juxtaposer l’aspect à notre nudité spirituelle afin qu’elle le sente analogue et se l’adapte selon quelque confusion exquise d’elle avec cette forme envolée, rien qu’au travers du rite là énoncé de l’Idée est-ce que ne paraît pas la danseuse à demi l’élément en cause, à demi humanité apte à s’y confondre, dans la flottaison de rêverie ? Voilà l’opération poétique par excellence d’où le théâtre. Immédiatement le ballet résulte allégorique : il enlacera autant qu’animera, pour en marquer chaque rythme, toutes corrélations ou Musique d’abord latentes entre ses attitudes et maint caractère, tellement que la représentation figurative des accessoires terrestres par la Danse contient une expérience relative à leur degré esthétique. Temple initial ouvert sur les vrais temps, un sacre s’y effectue en tant que la preuve de nos trésors, ainsi. À déduire le point philosophique auquel est située l’impersonnalité de la danseuse, entre sa féminine apparence et quelque chose mimé, pour cet hymen ! elle le pique d’une sûre pointe, le pose acquis ; puis déroule notre conviction en le chiffre de pirouettes prolongé vers un autre motif, attendu que tout, dans l’évolution par où elle illustre le sens de nos extases et triomphes entonnés à l’orchestre, est, comme le veut l’art même, au théâtre, fictif ou momentané.
Seul principe ! et ainsi que resplendit le lustre c’est-à-dire, lui-même, l’exhibition prompte, sous toutes les facettes, de quoi que ce soit et notre vue adamantine, une œuvre dramatique montre la succession des extériorités de l’acte sans qu’aucun moment garde de réalité et qu’il se passe en fin de compte rien.
Le vieux Mélodrame qui, conjointement à la Danse et sous la régie aussi du poëte, occupe la scène, s’honore de satisfaire à cette loi. Apitoyés, le perpétuel suspens d’une larme qui ne peut jamais toute se former ni choir (encore le lustre) scintille en mille regards, or un ambigu sourire déride ta lèvre par la perception de moqueries aux chanterelles ou dans la flûte refusant leur complicité à quelque douleur emphatique de la partition et y perçant des fissures de jour et d’espoir : avertissement et fil jamais rompu même si malignement il cesse, tu n’omets d’attendre ou de suivre ; au long du labyrinthe de l’angoisse que complique l’art non pour vraiment t’accabler comme si ce n’était point assez de ton sort ! spectateur assistant à une Fête, mais te replonger de quelque part dans le peuple que tu sois au saint de la Passion de l’Homme et t’en libérer selon quelque source mélodique de l’âme. Pareil emploi de la Musique la tient prépondérante comme magicienne attendu qu’elle emmêle et rompt ou conduit un fil divinatoire, bref dispose de l’intérêt, la façonne seul au théâtre : il instruirait les compositeurs prodigues au hasard et sans l’exacte intuition de leur glorieux don de sonorité. Nulle inspiration ne perdra à étudier l’humble et profonde sagacité qui règle en vertu d’un besoin populaire les rapports de l’orchestre et des planches dans ce genre génial et français. Les axiomes s’y lisent, inscrits par personne ; un avant tous les autres ! que chaque situation insoluble, comme elle le resterait, en supposant que le drame fût autre chose que semblant ou piège à notre irréflexion, refoule, dissimule, et toujours contient le rire sacré qui le dénouera. Ce jeu perpétué par les Pixérécourt et les Bouchardy de cacher dans le geste d’apparat dévolu au tragédien le doigté subtil d’un jongleur, c’est toute la science. La funèbre draperie de leur imagination ne s’obscurcit jamais ou point d’ignorer que l’énigme derrière ce rideau n’existe sinon grâce à une hypothèse tournante peu à peu résolue ici et là par notre lucidité : mieux que le gaz ou l’électricité la gradue l’accompagnement instrumental, dispensateur du Mystère.
À part la curiosité issue de l’intrusion du livre et, puisqu’après tout il s’agit de littérature et de vie maintenant repliées aux feuillets, un désir, en ceux-ci, de se déverser à la rampe, ainsi que vient de le faire le Roman : je ne sais. Il ne convient pas même de dénoncer par un verbiage le fonctionnement du redoutable Fléau omnipotent... l’ère a déchaîné, légitimement vu qu’en la foule ou l’amplification majestueuse de chacun gît abscons le rêve ! chez une multitude la conscience de sa judicature ou de l’intelligence suprême, sans préparer de circonstances neuves ni le milieu mental identifiant la scène et la salle. Toujours est-il qu’avant, la célébration des poèmes étouffés dans l’œuf de quelque future coupole manquant (si une date s’accommodera de l’état actuel ou ne doit poindre, doute) il a fallu formidablement au devant de l’infatuation contemporaine, ériger entre le gouffre de leur vaine faim et les générations un simulacre approprié au besoin immédiat, ou l’art officiel qu’on peut aussi appeler vulgaire ; indiscutable, prêt à contenir par le voile basaltique du banal la poussée de cohue jubilant pour peu qu’elle aperçoive une imagerie brute de sa divinité. Machine crue provisoire pour l’affermissement de quoi ! à mon sens institution plutôt vacante et durable me convainquant par son opportunité, l’appel a été fait à tous les cultes artificiels et poncifs ; elle fonctionne en tant que les salons annuels de Peinture et de Sculpture, quand chôme l’engrenage théâtral. Tordant à la fois comme au rebut chez le créateur le jet délicat et vierge, et une jumelle clairvoyance directe du simple, qui peut-être avaient à s’accorder encore. Héroïques, soit ! artistes de ces jours, plutôt que peindre une solitude de cloître à la torche de votre immortalité ou sacrifier devant l’Idole de vous-mêmes, mettez la main à ce monument, indicateur non moins énorme que des blocs d’abstention laissés par quelques âges qui jadis ne purent que charger le sol d’un vestige négatif et considérable.
_______________ [*] Ulalume (strophe II) par Edgar Poe. [**] Incendie de l’Opéra-Comique. [***] Une salle doit surtout être machinée et mobile, à l’ingénieur, avant l’architecte, en revient la construction : que ce héros du moderne répertoire se montre un peu !
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