J’accusai les larrons à force d’aboyer,
Mais non pas les amants qui cherchaient le loyer
Que méritait leur peine rigoureuse ;
Je leur pardonnai tout, et même les flattai,
Et par mes soins je contentai
Mon maître avare et ma dame amoureuse :
Ainsi, complaisant à leurs vœux,
Ainsi, fidèle à tous les deux,
Je captivai leur bienveillance.
Apprends de là, passant, avant que t’en aller,
Qu’il est juste parfois de garder le silence,
Et parfois juste de parler.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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