Par vos humeurs l’état est gouverné ;
Vos seuls avis font le calme et l’orage ;
Et vous riez de me voir confiné
Loin de la Cour dans mon petit village.
Cléomédon, mes désirs sont contents ;
Je trouve beau le désert où j’habite,
Et connais bien qu’il faut céder au temps,
Fuir l’éclat, et devenir ermite.
Je suis heureux de vieillir sans emploi,
De me cacher, de vivre tout à moi,
D’avoir dompté la crainte et l’espérance ;
Et si le ciel qui me traite si bien,
Avait pitié de vous et de la France,
Votre bonheur serait égal au mien.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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