Armand l’âge affaiblit mes yeux,
Et toute ma chaleur me quitte ;
Je verrai bientôt mes aïeux,
Sur le rivage du Cocyte.
C’est où je serai des suivants
De ce bon monarque de France,
Qui fut le père des savants,
Dans un siècle plein d’ignorance.
Dès que j’approcherai de lui,
Il voudra que je lui raconte
Tout ce que tu fais aujourd’hui
Pour combler l’Espagne de honte.
Je contenterai son désir
Par le bean récit de ta vie,
Et charmerai le déplaisir
Qui lui fait maudire Pavie.
Mais s’il demande à quel emploi
Tu m’as occupé dans ce monde,
Et quels biens j’ai reçu de toi,
Que veux-tu que je lui réponde ?
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(Tоuriste)
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