Laissez-moi penser à mon aise,
Hélas ! donnez-m’en le loisir.
Je devise avecques Plaisir
Combien que ma bouche se taise.
Quand Merancolie mauvaise
Me vient maintes fois assaillir,
Laissez-moi penser à mon aise,
Hélas ! donnez-m’en le loisir.
Car enfin que mon cœur rapaise
J’appelle Plaisant Souvenir,
Qui tantôt me vient réjouir.
Pour ce, pour Dieu ! ne vous déplaise,
Laissez-moi penser à mon aise.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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