Ne heurtez plus à l’huis de ma pensée,
Soin et Souci, sans tant vous traveiller,
Car elle dort, et ne veut s’éveiller ;
Toute la nuit en peine a dépensée.
En danger est, s’ elle n’est bien pensée,
Cessez, cessez, laissez-la sommeiller.
Ne heurtez plus à l’huis de ma pensée,
Soin et Souci, sans tant vous traveiller.
Pour la guérir bon Espoir a pensée
Médicine qu’a fait appareiller ;
Lever ne peut son chef de l’oreiller
Tant qu’en repos se soit récompensée.
Ne heurtez plus à l’huis de ma pensée.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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