Je suis homme, né pour mourir,
Je suis bien sûr que du trépas
Je ne me saurais secourir
Que poudre je n’aille là-bas.
Je connais bien les ans que j’ai ;
Mais ceux qui me doivent venir,
Bons ou mauvais, je ne les sai,
Ni quand mon âge doit finir.
Pour ce fuyez-vous-en, émoi,
Qui rongez mon cœur à tous coups,
Fuyez-vous-en bien loin de moi,
Je n’ai que faire avecque vous.
Au moins avant que trépasser,
Que je puisse à mon aise un jour
Jouer, sauter, rire et danser
Avecque Bacchus et Amour.
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(Tоuriste)
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