Je te salue, ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis ;
Je te salue, ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente !
C’est toi qui fais que plus ne me tourmente
L’archer volant qui causait mes ennuis
T’ayant tenu seulement quatre nuits,
Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D’un poil follet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles :
Tous vers galants devraient, pour t’honorer,
À beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poin leurs flambantes chandelles !