Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 22 mars 2014 à 10h42
Un homme universel
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Ronsard dit le deuil des roses
Et la fraîcheur des ruisseaux ,
Le plumage des oiseaux
Qui en forêt se reposent,
L’aubépine en mai déclose
Et les voiles des vaisseaux,
Les verts habitants de l’eau,
Sujets aux métamorphoses,
Les grands buissons hérissés,
Le sol d’herbe tapissé,
Les courtisans qui s’empressent,
L’ermite errant à son gré ;
Il dit même, en ces verts prés
L’ennui des vaches qui paissent.
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Déposé par Cochonfucius le 6 juin 2017 à 13h36
Grande sagesse du crocodile
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Il n’a pas pu manger les flamants roses,
Ni le taureau qui buvait au ruisseau,
Ni les castors, ni les petits oiseaux,
Ce crocodile, ayant sa gueule close ;
Mais il attend, tranquille, il se repose,
Sans un regard pour nef ou pour vaisseau,
Sans écouter le gazouillis de l’eau,
Ni du têtard voir les métamorphoses.
Il chasse, came, et sans se hérisser,
Au long des bords de sable tapissés,
Il faut manger, mais pourtant, rien ne presse,
Enfin, il trouve un gibier à son gré,
Poisson d’azur aux petits yeux dorés,
Un de ceux qui d’excréments se repaissent.
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Déposé par Cochonfucius le 6 juin 2017 à 13h39
Premier tercet
Il chasse, calme...
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Déposé par Cochonfucius le 17 juillet 2022 à 16h04
Oiseau pessimiste
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Ce piaf se dit que la vie n’est pas rose,
Lui qui se croit frêle comme un roseau ;
Il assombrit sa cervelle d’oiseau
D’un grand tourment, d’un désespoir sans cause.
Puisque la vie de malheurs se compose,
D’un mauvais sort nous sommes les vassaux ;
Rien ne nous sert de monter à l’assaut,
Le mieux nous fuit et le pire s’impose.
Noirs cauchemars, lorsque vous surgissez,
En inframonde il nous semble glisser ;
Nous n’avons rien pour vaincre la tristesse.
Ce volatile est vraiment mal barré,
Je ne sais pas à qui le comparer ;
C’est un perdant de la plus sombre espèce.
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Déposé par Cochonfucius le 22 août 2023 à 15h57
Vie d’un volatile
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C’est un oeuf à coquille rose
Dans son nid parmi les roseaux ;
Il en sort un drôle d’oiseau
Qui sur une pierre se pose.
Puis il déclame de la prose,
Mais il déforme tous les mots ;
Ça fait rire les animaux,
Ce piaf qui bizarrement cause.
Nul n’est venu le pourchasser,
Nul ne le viendra tracasser ;
Il se vautre dans sa paresse.
Les poissons, pour lui, sont sacrés,
Il ne veut pas les massacrer ;
Ils sont l’objet de sa tendresse.
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Déposé par Cochonfucius le 23 août 2023 à 12h32
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Flamme d’une rose
Et mon coeur s’y réchauffa
Quatre cents semaines.
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Déposé par Curare- le 24 août 2023 à 12h51
’Quatre cents semaines..’
7 ans au Tibet
Soif de souffler ce haïku
Écho dans le vent _____
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