Œil, qui portrait dedans les miens reposes,
Comme un Soleil, le dieu de ma clarté :
Ris, qui, forçant ma douce liberté,
Me transformas en cent métamorphoses :
Larme, vraiment qui mes soupirs arroses,
Quand tu languis de me voir mal traité :
Main, qui mon cœur captives arrêté
Parmi ton lys, ton ivoire et tes roses,
Je suis tant vôtre, et tant l’affection
M’a peint au vif votre perfection,
Que ni le temps, ni la mort, tant soit forte,
Ne fera point qu’au centre de mon sein,
Toujours gravés en l’âme je ne porte
Un œil, un ris, une larme, une main.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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