Pour la douleur, qu’Amour veut que je sente,
Ainsi que moi, Phébus, tu lamentais,
Quand, amoureux, loin du ciel, tu chantais
Près d’Ilion, sus les rives de Xanthe.
Pinçant en vain ta lyre blandissante,
Et fleurs, et flots, mal sain, tu échantais,
Non la beauté, qu’en l’âme tu sentais
Dans le plus doux d’une plaie aigrissante.
Là de ton teint se pâlissaient les fleurs,
Et l’eau, croissant du dégoût de tes pleurs,
Parlait tes cris, dont elle roulait pleine :
Pour même nom, les fleurettes du Loir,
Près de Vendôme, et daignent me douloir
Et l’eau se plaindre aux soupirs de ma peine.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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