Ces blonds cheveux dextrement tortillés,
De nœuds d’espoir et de douleurs cruelles,
Ce tein d’aurore en ses joues vermeilles,
Ces beaux coraux doublement émaillés.
Ces monts d’ivoire en rondeur bien taillés,
Ces belles mains, ce col et ces oreilles,
Ces yeux trop plus brillants que deux étoiles,
En un instant m’ont tout ensorcelés.
Par eux amour se logea dans mes veines,
Et m’engendra les douloureuses peines
Que mon cœur souffre en sa belle prison.
Tant plus sa paix je poursuis et désire,
Plus je le sens en flamme se réduire,
Et moi privé de sens et de raison.
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Mon florilège
(Tоuriste)
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