Grâce à ce Comte libéral,
Et à la guerre de Mirande :
Je suis Poète et Caporal,
Ô Dieux que ma fortune est grande !
Ô combien je reçois d’honneur
Des sentinelles que je pose !
Le sentiment de ce bonheur
Fait que jamais je ne repose :
Si je couche sur le pavé,
Je n’en suis que plus tôt levé
Parmi les troupes de la guerre ;
Je n’ai point un repos en l’air :
Car mon lit ne saurait branler
Que par un branlement de terre.
Commentaire (s)
Déposé par Cochonfucius le 12 janvier 2015 à 13h52
Évêque et chanson -----------------
Dupanloup déclara : Si caricatural Que puisse être un couplet, mon indulgence est grande. Quel mal si les enfants le chantonnent en bande ? Je garde, quand à moi, mon calme épiscopal.
Leur chanson les amuse, et c’est le principal. Trouver de l’impudeur dans les refains qu’ils scandent ? Que ce serait mesquin ! jamais ils ne prétendent Égaler la beauté d’un psaume vespéral.
Quand, sous risible forme, est un portrait gravé, Disons : C’est, pour tout homme, un succès achevé, Motif d’amusement, et non point de vengeance.
Soldats pour des bons mots ne croisent point le fer, Ni Dieu ne fait tonner la foudre dans les airs : Et, par moi, vous le dit notre Église de France.