Paradis des Albatros / «Mon père a fait faire un étang...»

(folklore) ***

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Mon père a fait faire un étang
C’est le vent qui va frivolant
Il est petit, il n’est pas grand.
C’est le vent qui vole, qui frivole
C’est le vent qui va frivolant.
C’est le vent qui vole, qui frivole
C’est le vent qui va frivolant.

Il est petit, il n’est pas grand.
Trois canards blancs s’y vont baignant.
Le fils du roi les va chassant,
Avec un p’tit fusil d’argent.
Tira sur celui de devant,
Visa le noir, tua le blanc.
Ô fils du roi, qu’ tu es méchant
D’avoir tué mon canard blanc.
Après la plume vint le sang.
Après le sang, l’or et l’argent.
Que ferons-nous de tant d’argent ?
Nous mettrons nos fill’s au couvent
Et nos garçons au régiment.
Si nos fill’s ne veul’ point d’ couvent
Nous les marierons richement.

Commentaire (s)

Déposé par tttfffvhinvzgj le 24 mars 2013 à 14h08

Escuser moi j’avais pas tiut lu

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Déposé par Cochonfucius le 23 avril 2013 à 15h06

Mon père est un orang-outan,
Et moi je suis un canard blanc ;
Tous deux nous avons peur du vent
Du joli vent qui va soufflant.

Le vent vient de Clermont-Ferrand,
Le vent s’en vient de Perpignan ;
Le vent s’en va vers le Soudan,
Le vent va vers le Kurdistan.

J’aimerais être un pélican,
Et mon père un grand cormoran,
Ou l’un et l’autre un fier milan ;

On nous verrait alors planant
Même parmi les ouragans,
Avec nos ailes de Titans !

Mon père est un orang-outan,
Et moi je suis un canard blanc ;
Tous deux nous avons peur du vent
Du joli vent qui va soufflant.

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Déposé par Christian le 24 avril 2013 à 08h05

Mon père est un paysan breton
Et moi pour lui un « bon à rien » ;
Au monde tous deux nous butons
D’un même front schizoïdien.

Ma nièc’ vit à Clermont-Ferrand
Et son ami à Perpignan ;
Ils pass’ leurs étés aux Soudants,
Et la Noël au Court distant.

Les deux pieds sur le froid d’un âtre,
Les dix doigts tapotant l’ordi,
Que reste-t-il que je n’ai dit ?

Je n’ sais pas trop c’ que j’aim’rais être.
Je travaille à me disparaître,
Me dissocier du disparâtre...

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