François Coppée

(1842-1908)

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Poèmes par ordre alphabétique

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Adagio

Afin de louer mieux vos charmes endormeurs...

L’Amazone

Angelus

À Paris, en été...

Assis, les pieds pendants, sous l’arche du vieux pont...

Aubade parisienne

Au bord de la Marne

Au fond je suis resté naïf...

À un ange gardien

Auprès de Saint-Sulpice, un spectacle odieux...

Aux bains de mer

Avril

 

Le Banc

Bouquetière

Brune

 

Le Cabaret

Champêtres et lointains quartiers, je vous préfère...

Cheval de renfort

Comme à cinq ans on est une grande personne...

Comme le champ de foire est désert, la baraque...

Le Coup de tampon

Crépuscule

Croquis de banlieue

C’est lâche ! J’aurais dû me fâcher...

C’est un boudoir meublé dans le goût de l’Empire...

C’est vrai, j’aime Paris d’une amitié malsaine...

 

Dans ces bals qu’en hiver les mères de famille...

Dans la rue

Dans un train de banlieue

Le Défilé

De la rue on entend sa plaintive chanson...

De même que Rousseau jadis fondait en pleurs...

Depuis que son garçon est parti pour la guerre...

Désespérément

Désir de gloire

Douleur bercée

 

L’Écho

Elle est un peu pédante...

Elle sait que l’attente est un cruel supplice...

Elle viendra ce soir ; elle me l’a promis...

En Automne

En bateau-mouche

En faction

En plein soleil, le long du chemin de halage...

En province, l’été. Le salon Louis Seize...

Espoir timide

L’Étape

Étoiles filantes

 

La Famille du menuisier

Le Fils de Louis XI

Fin d’été

Fleurs impures

 

Gaieté du cimetière

La Grève des forgerons

 

Hier, sur la grand’route où j’ai passé près d’eux...

 

Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle...

Il faisait presque nuit...

 

Je bois à la Jeunesse

Je ne suis plus l’enfant et tu n’es plus l’espiègle...

Je rêve, tant Paris m’est parfois un enfer...

Je suis un pâle enfant du vieux Paris...

Juin

J’adore la banlieue avec ses champs en friche...

J’écris ces vers, ainsi qu’on fait des cigarettes...

J’écris près de la lampe. Il fait bon. Rien ne bouge...

 

La plus lente caresse, amie, est la meilleure...

Le crépuscule est triste et doux comme un adieu...

Lecteur, à toi ces vers, graves historiens...

Le Grand-Montrouge est loin, et le dur charretier...

Le printemps est charmant dans le jardin des Plantes...

Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois...

Le soleil froid donnait un ton rose au grésil...

Le Liseron

Lutteurs forains

L’allée est droite et longue, et sur le ciel d’hiver...

L’autre soir, en parlant à cette jeune fille...

L’école. Des murs blancs, des gradins noirs, et puis...

 

Mai

Malgré ses soixante ans, le joyeux invalide...

Mars

Matin d’octobre

La Mémoire

Menuet

Le Musée de marine

 

Noces du samedi ! noces où l’on s’amuse...

N’est-ce pas ? ce serait un bonheur peu vulgaire...

N’êtes-vous pas jaloux en voyant attablés...

 

Octobre

 

Le Père

Période électorale

Pessimisme

Le Petit Épicier

Petits bourgeois

Près du rail, où souvent passe comme un éclair...

Presque une fable

Prisonnier d’un bureau, je connais le plaisir...

 

Quand sont finis le feu d’artifice et la fête...

Quelquefois tu me prends les mains et tu les serres...

Quelqu’un a-t-il noté le désir hystérique...

 

Rédemption

Le Rêve du poète

Ritournelle

Ruines du cœur

 

Sa chambre bleue est bien celle que je préfère...

Septembre au ciel léger taché de cerfs-volants...

Sonnet dit par l’auteur au 3e banquet de La Plume

Sous les branches

Sur la Tour Eiffel

Sur un trottoir désert du faubourg Saint-Germain...

 

Tableau rural

Tel un chasseur perclus, devant un feu qui flambe...

Tristement

Les Trois Oiseaux

 

Une sainte

Un fils

Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne...

 

La Vague et la Cloche

Vers le passé

Vie antérieure

Vitrail

Volupté des parfums ! — Oui, toute odeur est fée...

Vous en rirez. Mais j’ai toujours trouvé touchants...

Vous êtes dans le vrai, canotiers, calicots !...

 
Le Défilé


 
Dans le faubourg planté d’arbustes rabougris,
Où le pâle chardon pousse au bord des murs gris,
Sur le trottoir pavé que limitent des bornes,
Lentement, en grand deuil tous deux, tristes et mornes,
Et vers le couchant d’or d’un juillet étouffant,
[...]

[lire le poème...]

Désespérément


 


L’immense ennui, ce fils bâtard de la douleur,
En maître est installé dans mon âme et l’habite,
Et moins que la vieillesse affreuse et décrépite,
Cette âme de trente ans a gardé de chaleur.
[...]

[lire le poème...]


 
Il faisait presque nuit. La chambre était obscure.
Nous étions dans ce calme alangui que procure
La fatigue, et j’étais assis à ses genoux.
Ses yeux cernés, mais plus caressants et plus doux,
Se souvenaient encor de l’extase finie,
[...]

[lire le poème...]

Fleurs impures


 
Quel beau temps ! Il faisait bon vivre...
Dans la rue où j’allais rêvant,
Deux vieux croque-morts, d’un pas ivre,
Trimbalaient un cercueil d’enfant.
 
Aucun cortège en deuil. Personne.
On l’emportait comme un paquet...
Sur le drap blanc, pas de couronne,
Pas un pauvre petit bouquet.
 
C’était navrant. Ma rêverie
Devinait un drame brutal...
[...]

[lire le poème...]

Commentaire (s)
Déposé par Francis Coppaille le 22 janvier 2019 à 15h34

Un condensé de l’œuvre poétique de mon cher maître François Coppée que j’aurais trouvé emblématique de sa prolixe Plume, s’il n’eût pas manqué ce suprême délice qu’est le très élégiaque "Ruines du cœur" tiré de son fabuleux recueil intitulé "Arrière-Saison" paru en 1887.

Cordialement.

[Lien vers ce commentaire]

Déposé par Cochonfucius le 22 janvier 2019 à 19h16


Témoignage d’admiration
----------

Je te lis volontiers, mon vieux François Coppée !
Une idée que ta plume a bien développée
S’orne d’un naturel et rigoureux décor ;
Que ce soit de Roland les vains appel de cor,
Ou des grands destriers la solennelle halte,
Ou d’un gars de ton temps l’errance sur l’asphalte,
Tu mijotes tout ça dans ton joli chaudron
Et l’offres, cuit à point, à ceux qui le voudront ;
Tel un bon boulanger mettant sur sa galette
Plus d’or que ne le peut d’un peintre la palette.

[Lien vers ce commentaire]

Déposé par Jean-Bapt. le 23 janvier 2019 à 14h33

Ruines du cœur
---------------------
Mon cœur était jadis comme un palais romain,
Tout construit de granits choisis, de marbres rares.
Bientôt les passions, comme un flot de barbares,
L’envahirent, la hache ou la torche à la main.

Ce fut une ruine alors. Nul bruit humain.
Vipères et hiboux. Terrains de fleurs avares.
Partout gisaient, brisés, porphyres et carrares ;
Et les ronces avaient effacé le chemin.

Je suis resté longtemps, seul, devant mon désastre.
Des midis sans soleil, des minuits sans un astre,
Passèrent, et j’ai, là, vécu d’horribles jours ;

Mais tu parus enfin, blanche, dans la lumière,
Et, bravement, afin de loger nos amours,
Des débris du palais j’ai bâti ma chaumière.
-------------------
François Coppée — Œuvres complètes de François Coppée, L. Hébert, libraire, 1888, Poésies, tome III (p. 231-232)

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Déposé par COUGARE- le 23 janvier 2019 à 14h53

Son buste est façonné comme on sculpte au burin
La bête primitive, ou l’étui à cigares ;
Or, malgré tant de soins, la vertu qui la pare
Est de celles qu’on prête aux femmes de marins !

Un matelot, souvent, lui manœuvre les reins
D’où s’épanche un brutal — un féroce — curare ;
On redoute bien moins (et c’est chose bizarre)
Le cloaque fangeux d’une fosse à purin !

L’amant de s’écrier « pourquoi donc tu me castres ? »
La perverse y verrait... ô merveilleux désastre :
Un fumier pour son âme et son corps, tour à tour !

Car sa lourde poitrine et sa grasse crinière
Font un goût de nausée à ce cœur sans amour,
Qui vomit et venin et fécale matière.

_ à Brigitte __

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Déposé par Gardeur d’albatros le 24 janvier 2019 à 11h07

Merci JB, le poème a été rajouté !

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Déposé par Curare- le 1er février 2019 à 10h02

Aux abonnés absents : Ô mutisme de fiel
Où dans tout ce fatras onduleuse d’ivresse !
Elle se fait putain frigide sans courriel
La mescaline à bits, la reine pécheresse

Et chaque jour enfonce un dard immatériel
Qui détruit en silence sa divine allégresse
Un verre et puis des vers des travers au pluriel
Sans élan sans cafard car c’est trop de paresse !

Qu’il a peur ce soldat manquant d’initiation
Fuyant son devenir né d’aliénation
Spectateur inconscient d’être son propre piège

L’onaniste verbeux qui sans être maudit
N’est que le spectateur de son triste taudis
Empêtré de savoir : l’insidieux sortilège !

Curare

Qui es-tu ?
Où avec mes maux je te tue . .

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