Les saphirs durs et froids, voilés par la buée De l’orgueilleuse chair, ressemblent à ces yeux D’où jaillissent de bleus rayons silencieux, Inquiétants éclairs d’un soir chaud, sans nuée. [...]
Aux arbres il faut un ciel clair, L’espace, le soleil et l’air, L’eau dont leur feuillage se mouille. Il faut le calme en la forêt, La nuit, le vent tiède et discret Au rossignol, pour qu’il gazouille.
Il te faut, dans les soirs joyeux, Le triomphe ; il te faut des yeux Éblouis de ta beauté fière. Au chercheur d’idéal il faut [...]
Le temps, implacable alchimiste, épuisera le chaud parfum du santal.
Mais ces mots, écrits sur votre éventail, subsisteront, et vous y trouverez encore les immatériels parfums du souvenir.
Alors le tableau de votre éclatante jeunesse se déroulera dans votre mémoire. Vous en serez éblouie et ravie, comme nous sommes éblouis et ravis quand vos cheveux de cuivre se déroulent sur vos épaules.