Germain Nouveau(1851-1920) Recueils (ou ensembles) complets1880 : La Doctrine de l'Amour (composé vers...) 1887 : Valentines (composé avant...) Tous ses poèmes disponiblesPoèmes par ordre alphabétiqueA B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V
L’Âme
Les Baisers Le Baiser [III] Le Baiser [II] Le Baiser [IV] Le Baiser [I] Brummel ganté, rasé, l’œil sûr et point bravache...
Les Cartes Les Cathédrales Les Chercheurs Le Cidre Les Colombes La Cour C’est à la femme à barbe, hélas ! qu’il est allé...
La Déesse La Devise Le Dieu Dimanche ! Le tambour dort. Le clairon sommeille... Dizain (sur le Mistral, la nuit, dans ma boîte)
En province, l’été. Les volets du grand Seize...
La Fée
L’Homme Les Hôtesses
L’Idéal
Je courais la Russie... — Oui, Monsieur, me dit-elle... J’ai du goût pour la flâne, et j’aime, par les rues... J’entrais chez le marchand de meubles, et là, triste...
Le désir, songe-t-elle, est un cruel supplice... Les Lettres Le Livre
Les Mains Les Malchanceux La Maxime Le Mendiant Les Musées Muses, souvenez-vous du guerrier, — de l’ancien...
Le Nom
Octobre, vers le vieux château, dont le portail... On m’a mis au collège (oh ! les parents, c’est lâche !)... On s’aimait, comme dans les romans sans nuage...
Le Peigne Le Portrait La Poudre
Que triste tombe un soir de novembre...
Le Refus La Rencontre La Robe La Rotrouenge des fous de Bicêtre
Sans amis, sans parents, sans emploi, sans fortune... Si nous étions morts quand nous étions mômes... La Statue
Le Teint Très-méchante ballade d’un pauvre petit gueux Les Trois Épingles
Le Verre La Visite
Les Yeux ![]() |
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La Princesse gagne le Bois. Sa voiture, grande, aux panneaux clairs, emporte un reflet du paysage apoplectique. Muettes sont les roues, et seul le pied des chevaux sonne lorsque l’élan rythmé pétrifie les attelages grossiers, coupe en deux des serpents de pensionnat. La livrée est bleu de nuit avec de grands boutons de nacre, qui sont comme des petites lunes dans l’azur. Le Crépuscule est aristocratique. Un petit rayon, attardé sous ces feuillages, allume son oreille, bijou d’or rose. Elle rend le salut au duc de la Mésopotamie, celui-là qui « boit du sang d’un chat noir ». Beauté sans âge, hygiène royale, et mise à jeter la honte dans le bétail des Vénus sans voiles. La voici revenir, reine des contes bleus, vue au pâle incendie de la nuit d’été. En janvier, c’est le Théâtre, trois mille archets sourds ainsi qu’un bourdonnement d’âmes, un village de l’Illyrie, au fond de la scène, et le rebord des hautes loges, combles, comme garni de têtes de décapités. Elle lit les nouveautés les moins vieilles : « Qui me rendra la fumée du brasier, le joyeux matin de Navassart. » Les mains « frêles comme des fleurs » ; pourtant de son coup de poing, Jean, sous sa livrée d’Elbœuf, garde, autant que l’épaule, l’âme meurtrie. Elle cravache ses amants. Baden-Baden : elle est toujours un peu par là. Il y a aussi la Provence d’hiver, le ciel de lapis-lazuli, la promenade sur les mornes, et le château dans les rochers, où elle descend le perron, à l’encontre de Mlle de Grignan qui remonte, la main à la rampe, un peu affaissée. Elle est née au bord du Volga, à moins que la Suède ne la revendique, ou que la Grèce ne réclame. Elle chante en pali, mâche de l’aneth, et ne s’empoisonne pas avec de la décoction de laurier-rose. Elle se grise avec du vin de Babel. Détail sacré : jusqu’à mi-jambe, les chaussures gris perle sur le bas de marbre, montent. [...]
Commentaire (s)Déposé par Marcel Bérubé le 30 octobre 2012 à 10h00
Déposé par L’Ornithophile le 11 novembre 2012 à 17h58Rajouté ! (lien ci-dessus) Votre commentaire : |
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