C’est le matin. À la fenêtre grande ouverte Tu viens respirer l’air de la ramure verte, Et tes yeux sont encore imprégnés de sommeil. Aussi, pour les garder des baisers du soleil, As-tu mis sur ta tête un grand chapeau de paille. [...]
Enfin l’heure est venue où les suprêmes flots Dans l’Océan suprême ont replié leur moire, Et les livres anciens gardent seuls la mémoire Des hommes d’autrefois qu’on nommait matelots. [...]
La neige est belle. Ô pâle, ô froide, ô calme vierge, Salut ! Ton char de glace est traîné par des ours, Et les cieux assombris tendent sur son parcours Un dais de satin jaune et gris couleur de cierge. [...]