Je dédie à tes pleurs, à ton sourire, Mes plus douces pensées, Celles que je te dis, celles aussi Qui demeurent imprécisées Et trop profondes pour les dire.
Et je voudrais aussi ma couronne d’épines Et pour chaque pensée, une, rouge, à travers Le front, jusqu’au cerveau, jusqu’aux frêles racines Où se tordent les maux et les rêves forgés En moi, par moi. Je la voudrais comme une rage, [...]
Asseyons-nous tous deux près du chemin, Sur le vieux banc rongé de moisissures, Et que je laisse, entre tes deux mains sûres, Longtemps s’abandonner ma main.