Un gros abbé se laissait en sa couche Tâter le vit aux mains d’une nonnain, Mais son engin demeurait sous sa main Sans se mouvoir tout ainsi qu’une souche. Cette nonnain, qui n’avait point de trêve, [...]
Moi de qui les rayons font les traits du tonnerre, Et de qui l’univers adore les autels, Moi dont les plus grands dieux redouteraient la guerre, Puis-je sans déshonneur me prendre à des mortels ? [...]
D’un sommeil plus tranquille à mes Amours rêvant J’éveille avant le jour mes yeux et ma pensée, Et, cette longue nuit si durement passée, Je me trouve étonné de quoi je suis vivant. [...]
Les Amours plus mignards à nos rames se lient, Les Tritons à l’envi nous viennent caresser, Les vents sont modérés, les vagues s’humilient Par tous les lieux de l’onde où nous voulons passer. [...]