Baudelaire(1821-1867) Recueils (ou ensembles) complets1857 : Les Fleurs du Mal (1857) 1866 : Nouvelles Fleurs du Mal 1869 : Le Spleen de Paris (posthume) Tous ses poèmes disponiblesPoèmes par ordre alphabétiqueA B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V
L’Albatros À propos d’un Importun qui se disait son ami Au milieu de la foule, errantes, confondues... Avec ses vêtements ondoyants et nacrés... Les Aveugles
Le Balcon La Béatrice Le Beau Navire La Beauté Les Bijoux Les Bons Chiens
Le Chat : Viens, mon beau chat... Les Chats La Chevelure Ci-gît, qui pour avoir par trop aimé les gaupes... La Cloche fêlée Combien dureront nos amours ?... La Corde Le Coucher du Soleil romantique Le Couvercle Le Crépuscule du soir : Le jour tombe... Le Crépuscule du Soir : Voici le soir charmant, ami du criminel... Le Cygne
La Destruction Les Dons des fées D’un esprit biscornu le séduisant projet...
L’Ennemi Épigraphe pour un Livre condamné L’Étranger
La Femme sauvage et la petite-maîtresse Femmes damnées — Delphine et Hippolyte Les Fenêtres Le Flacon Les Foules
Le Gâteau La Géante Le Gouffre Le Guignon
Hélas ! qui n’a gémi sur autrui, sur soi-même ?... Les Hiboux L’Horloge : Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible... L’Horloge : Les Chinois voient l’heure dans l’œil des chats... Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible...
L’Idéal Il aimait à la voir, avec ses jupes blanches... L’Imprévu L’Invitation au voyage : Il est un pays superbe... L’Invitation au Voyage : Mon enfant, ma sœur...
Je n’ai pas oublié, voisine de la ville... Je n’ai pas pour maîtresse une lionne illustre... Le Jet d’Eau Je te donne ces vers afin que si mon nom... Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne... Le Jeu Je vis, et ton bouquet est de l’architecture... J’aime le souvenir de ces époques nues...
La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse... Les Chinois voient l’heure dans l’oeil des chats... Le Léthé
Le Masque Le Miroir Le Monstre Le Mort joyeux La Muse malade La Muse Vénale La Musique
Noble femme au bras fort, qui durant les longs jours... N’est-ce pas qu’il est doux, maintenant que nous sommes...
Les Petites Vieilles Les Phares La Pipe Le Poison Le Port Le Possédé Les Projets
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire...
La Rançon Le Rebelle Le Revenant
Les Sept Vieillards Le Soleil La Solitude Sonnet pour s’excuser de ne pas accompagner un ami à Namur. Spleen : Je suis comme le roi... Spleen : J’ai plus de souvenirs... Spleen : Quand le ciel bas et lourd... Sur les débuts d’Amina Boschetti Sur Le Tasse en prison d’Eugène Delacroix
Les Tentations ou Éros, Plutus et la Gloire Le Thyrse Tous imberbes alors, sur les vieux bancs de chêne... Tout à l’heure je viens d’entendre... Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle...
Une nuit que j’étais près d’une affreuse juive... Un Hémisphère dans une chevelure
Le Vampire Vers laissés chez un ami absent Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier Les Veuves Le Vin des Chiffonniers : Au fond de ces quartiers... Les Vocations Voici le soir charmant, ami du criminel... La Voix Vous avez, compagnon dont le cœur est poète... Le Voyage
Les Yeux de Berthe Les Yeux des pauvres ![]() |
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« Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? — Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. — Tes amis ? — Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu. — Ta patrie ? — J’ignore sous quelle latitude elle est située. [...]
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : « Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » [...]
Que les fins de journées d’automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu’à la douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n’exclut pas l’intensité ; et il n’est pas de pointe plus acérée que celle de l’Infini. Grand délice que celui de noyer son regard dans l’immensité du ciel et de la mer ! Solitude, silence, incomparable chasteté de l’azur ! une petite voile frissonnante à l’horizon, et qui par sa petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi [...]
Il y a des natures purement contemplatives et tout à fait impropres à l’action, qui cependant, sous une impulsion mystérieuse et inconnue, agissent quelquefois avec une rapidité dont elles se seraient crues elles-mêmes incapables. Tel qui, craignant de trouver chez son concierge une nouvelle chagrinante, rôde lâchement une heure devant sa porte sans oser rentrer, tel qui garde quinze jours une lettre sans la décacheter, ou ne se résigne qu’au bout de six mois à opérer une démarche nécessaire depuis un an, se sentent quelquefois brusquement précipités vers l’action par une force irrésistible, comme la flèche d’un arc. Le moraliste et le médecin, qui prétendent tout savoir, ne peuvent pas expliquer d’où vient si subitement une si folle énergie à ces âmes paresseuses et voluptueuses, et comment, incapables d’accomplir les choses les plus simples et les plus nécessaires, elles trouvent à une certaine minute un courage de luxe pour exécuter les actes les plus absurdes et souvent même les plus dangereux. [...] |
Mon florilège(Tоuriste) (Les textes et les auteurs que vous aurez notés apparaîtront dans cette zone.) Compte lecteurAgoraÉvаluations récеntes☆ ☆ ☆ ☆ ☆Τhаlу : L’Îlе lоintаinе Τristаn L’Hеrmitе : Épitаphе d’un pеtit сhiеn Lаmаrtinе : Lеs Étоilеs Μаllаrmé : «Ρаrсе quе dе lа viаndе...» Соrbièrе : À lа mémоirе dе Zulmа Νаvаrrе : «Μоn sеul Sаuvеur, quе vоus pоurrаis-је dirе...» Vоltаirе : «Si vоus vоulеz quе ј’аimе еnсоrе...» Τоulеt : Sоuffrаnсе Glаtignу : Βаllаdе dеs Εnfаnts sаns sоuсi ☆ ☆ ☆ ☆Τhаlу : L’Îlе lоintаinе Glаtignу : Ρаrtiе dе саmpаgnе Μаllаrmé : «Ρаrсе quе dе lа viаndе...» Hеrvillу : À lа Lоusiаnе Vеrlаinе : Βаllаdе еn l’hоnnеur dе Lоuisе Μiсhеl Jаmmеs : Jе pаrlе dе Diеu Vеrlаinе : L’Αubеrgе Соppéе : «Lе Grаnd-Μоntrоugе еst lоin, еt lе dur сhаrrеtiеr...» Rimbаud : «L’еnfаnt qui rаmаssа lеs bаllеs...» Ρrivаt d’Αnglеmоnt : «Соmbiеn durеrоnt nоs аmоurs ?...» Cоmmеntaires récеntsDe Сhаntесlеr sur «Sur mеs vingt аns, pur d’оffеnsе еt dе viсе...» (Rоnsаrd) De Jаdis sur Τаblеаu rurаl (Соppéе) De Сосhоnfuсius sur «J’аimе lе vеrt lаuriеr, dоnt l’hivеr ni lа glасе...» (Jоdеllе) De Gеоrgеs sur À lа mémоirе dе Zulmа (Соrbièrе) De Сосhоnfuсius sur «Lе viеil prоvеrbе dit quе du mоinе еt du prêtrе...» (Sаblе) De Сосhоnfuсius sur «Qu’еst-се dе vоtrе viе ? unе bоutеillе mоllе...» (Сhаssignеt) De Guillеmеttе. sur «Lе bеаu Ρrintеmps n’а pоint tаnt dе fеuillаgеs vеrts...» (Lа Сеppèdе) De Guillаumе sur Αbаndоnnéе (Lоrrаin) De Lа Μusérаntе sur Hоmmаgе : «Lе silеnсе déјà funèbrе d’unе mоirе...» (Μаllаrmé) De Сurаrе- sur Αdiеuх à lа pоésiе (Gаutiеr) De Сurаrе- sur «J’еntrеvоуаis sоus un vêtеmеnt nоir...» (Μаgnу) De Сurаrе- sur «Се соrps défiguré, bâti d’оs еt dе nеrfs...» (Sigоgnе) De Jаdis sur «Viсtоriеusеmеnt fui lе suiсidе bеаu...» (Μаllаrmé) De Gеоrgеs Lеmаîtrе sur «Lе sоir, аu соin du fеu, ј’аi pеnsé biеn dеs fоis...» (Соppéе) De Jаdis sur Lе Vœu suprêmе (Lесоntе dе Lislе) De Сhristiаn sur «J’еntrаis сhеz lе mаrсhаnd dе mеublеs, еt là, tristе...» (Νоuvеаu) De Ρépé Hаsh sur «Сеpеndаnt qu’аu pаlаis dе prосès tu dеvisеs...» (Du Βеllау) De Vinсеnt sur Τоmbеаu du Ρоètе (Dеubеl) De Xi’аn sur «Μоn âmе pаisiblе étаit pаrеillе аutrеfоis...» (Τоulеt) De Сhristiаn sur Соntrе Ligurinus : «Τоut lе mоndе tе fuit...» (Dubоs) De Vinсеnt sur «Un sоir, lе lоng dе l’еаu, еllе mаrсhаit pеnsivе...» (Durаnt dе lа Βеrgеriе) Plus de commentaires...Ce sitePrésеntаtionCоntactSоutien |