Laissons, ô mon aimable amie, L’habitant des cités, en proie à ses désirs, S’agiter tristement et tourmenter sa vie, Pour se faire à grands frais d’insipides plaisirs. [...]
Quand je perdais les plus beaux de mes jours Si doucement aux pieds de ma maîtresse, J’imaginais dans ma crédule ivresse, Qu’un tel bonheur devait durer toujours. « Qu’importe, hélas ! me disais-je à moi-même, [...]
Si les vents, la pluie et la foudre, La nuit, sous un ciel orageux, Menacent de réduire en poudre Nos toits ébranlés dans leurs jeux, Tu te rapproches, tu me presses ; Je sens tes membres agités : Et, triste au sein des voluptés, « De nos innombrables caresses, « Les Dieux, dis-tu, sont irrités. » [...]
Elle est à moi ! Divinités du Pinde, De vos lauriers ceignez mon front vainqueur. Elle est à moi ! que les maîtres de l’Inde Portent envie au maître de son cœur. Sous ses rideaux j’ai surpris mon amante. [...]