Mallarmé

(1842-1898)

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Poèmes par ordre alphabétique

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À la nue accablante tu...

Amies

Angoisse

Apparition

L’Après-Midi d’un Faune

Aumône

À une petite chienne

Au seul souci de voyager...

Autre Éventail

Autres chansons bas

L’Azur

 

Ballets

Billet à Whistler

Brise marine

 

Cantique de Saint-Jean

Chansons bas

 

La Déclaration Foraine

De frigides roses pour vivre...

Le Démon de l’Analogie

Divagation

Don du Poëme

 

L’Ecclésiastique

En rendant un mouchoir prêté

En renvoyant un filet à poisson

Éventail : De frigides roses pour vivre...

Éventail

 

Les Fenêtres

Feuillet d’Album

Les Fleurs

Frisson d’Hiver

 

Le Genre

La Gloire

Le Guignon

 

Hamlet

Hérodiade

Hommage : Le silence déjà funèbre d’une moire...

Hommage : Toute Aurore même gourde...

 

Indomptablement a dû...

 

La chevelure vol d’une flamme à l’extrême...

Larme

Las de l’amer repos...

Lassitude

Le noir roc courroucé que la bise le roule...

Le silence déjà funèbre d’une moire...

Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui...

 

Mary, sans trop d’ardeur à la fois enflammant...

Mes bouquins refermés sur le nom de Paphos...

Morceau

M’introduire dans ton histoire...

 

Le Nénufar Blanc

 

Or

Ô si chère de loin et proche et blanche, si...

Ouverture ancienne d’Hérodiade

 

Parce que de la viande...

Pauvre Enfant Pâle

Petit air (guerrier)

Petit air, I : Quelconque une solitude...

Petit air, II : Indomptablement a dû...

Le Phénomène futur

La Pipe

Le Pitre châtié

Placet futile

Plainte d’Automne

Prose

 

Quand l’ombre menaça de la fatale loi...

Quelconque une solitude...

Quelle soie aux baumes de temps...

 

Remémoration d’Amis belges

Réminiscence

Renouveau

Richard Wagner

Rien au réveil que vous n’ayez...

Rondel, I : Rien au réveil que vous n’ayez...

Rondel, II : Si tu veux nous nous aimerons...

 

Sainte

Salut

Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx...

Si tu veux nous nous aimerons...

Sonnet : La chevelure vol d’une flamme à l’extrême...

Sonnet : Mary, sans trop d’ardeur à la fois enflammant...

Sonnet : Ô si chère de loin et proche et blanche, si...

Sonnet : Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre...

Le Sonneur

Soupir

Surgi de la croupe et du bond...

Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre...

 

Toast funèbre

Tombeau : Le noir roc courroucé que la bise le roule...

Le Tombeau de Charles Baudelaire

Le Tombeau d’Edgar Poe

Touches

Toute Aurore même gourde...

Toute l’âme résumée...

Tout Orgueil fume-t-il du soir...

Tristesse d’été

 

Une dentelle s’abolit...

Une négresse...

Un principe des vers

Un Spectacle Interrompu

 

Victorieusement fui le suicide beau...

 
La Déclaration Foraine

Le Silence ! il est certain qu’à mon côté, ainsi que songes, étendue dans un bercement de promenade sous les roues assoupissant l’interjection de fleurs, toute femme, et j’en sais une qui voit clair ici, m’exempte de l’effort à proférer un vocable : la complimenter haut de quelque interrogatrice toilette, offre de soi presque à l’homme en faveur de qui s’achève l’après-midi, ne pouvant à l’encontre de tout ce rapprochement fortuit, que suggérer la distance sur ses traits aboutie à une fossette de spirituel sourire. Ainsi ne consent la réalité ; car ce fut impitoyablement, hors du rayon qu’on sentait avec luxe expirer aux vernis du landau, comme une vocifération, parmi trop de tacite félicité pour une tombée de jour sur la banlieue, avec orage, dans tous sens à la fois et sans motif, du rire strident ordinaire des choses et de leur cuivrerie triomphale : au fait, la cacophonie à l’ouïe de quiconque, un instant écarté, plutôt qu’il ne s’y fond, auprès de son idée, reste à vif devant la hantise de l’existence.

[...]

[lire le poème...]


 
Parce que de la viande était à point rôtie,
Parce que le journal détaillait un viol,
Parce que sur sa gorge ignoble et mal bâtie
La servante oublia de boutonner son col,
 
Parce que d’un lit, grand comme une sacristie,
[...]

[lire le poème...]

Lassitude

Le désespoir en dernier lieu de mon Idée, qui s’accoude à quelque balcon lavé à la colle ou de carton-pâte, regards perdus, traits à l’avance fatigués du néant, c’est que, pas du tout ! après peu de mots au tréteau par elle dédaigné si ne le bat sa seule voltige, immanquablement la voici qui chuchotte dans un ton de sourde angoisse et me tendant le renoncement au vol, agité longtemps, de son caprice « Mais c’est très bien, c’est parfait — à quoi semblez-vous prétendre encore, mon ami ? » puis d’une main vide de l’éventail « Allons-nous en (signifie-t-elle) cependant — on ne s’ennuierait même pas et je craindrais de ne pouvoir rêver autre chose. — L’auteur ou son pareil, ce qu’ils voulaient faire, ils l’ont fait et je défierais qui que ce soit de l’exécuter mieux ou différemment. »

[...]

[lire le poème...]

Le Phénomène futur


 

Un ciel pâle, sur le monde qui finit de décrépitude, va peut-être partir avec les nuages : les lambeaux de la pourpre usée des couchants déteignent dans une rivière dormant à l’horizon submergé de rayons et d’eau. Les arbres s’ennuient ; et, sous leur feuillage blanchi (de la poussière du temps, plutôt que de celle des chemins), monte la maison en toile du Montreur de choses Passées : maint réverbère attend le crépuscule et ravive les visages d’une malheureuse foule, vaincue par la maladie immortelle et le péché des siècles, d’hommes près de leurs chétives complices enceintes des fruits misérables avec lesquels périra la terre. Dans le silence inquiet de tous les yeux suppliant là-bas le soleil qui, sous l’eau, s’enfonce avec le désespoir d’un cri, voici le simple boniment : « Nulle enseigne ne vous régale du spectacle intérieur, car il n’est pas maintenant un peintre capable d’en donner une ombre triste. J’apporte, vivante (et préservée à travers les ans par la science souveraine) une Femme d’autrefois. Quelque folie, originelle et naïve, une extase d’or, je ne sais quoi ! par elle nommé sa chevelure, se ploie avec la grâce des étoffes autour d’un visage [...]

[lire le poème...]

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Photo d'après : Hans Stieglitz