Je contemplais un jour le dormant de ce fleuve Qui traîne lentement les ondes dans la mer, Sans que les Aquilons le fassent écumer Ni bondir, ravageur, sur les bords qu’il abreuve. [...]
Ne vous étonnez point si mon esprit, qui passe De travail en travail par tant de mouvements, Depuis qu’il est banni dans ces éloignements, Tout agile qu’il est, ne change point de place. [...]
Pour qui tant de travaux ? pour vous ? de qui l’haleine Pantelle en la poitrine et traîne sa langueur ? Vos desseins sont bien loin du bout de leur vigueur Et vous êtes bien près du bout de votre peine. [...]